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Les ratios pris
en compte par
les banques pour
accorder un crédit
aux entreprises


Dernière mise à jour
le 28/03/17

Prêt PME, premier ratio : ratio d’autonomie financière

Le premier ratio que regarde un banquier pour accorder un prêt PME, est le ratio d’autonomie financière, calculé comme suit : fonds propres / total du bilan qui doit être compris idéalement entre 25 et 35%.
Il est représentatif de la solidité et de l’autonomie financière de l’entreprise.

Si ce ratio est inférieur à 25%, cela signifie que l’entreprise dépend des tiers de manière excessive pour financer son activité (prêts bancaires, crédits fournisseurs, acomptes clients, dettes fiscales et sociales).
Elle est statistiquement trop dépendante de l’environnement extérieur pour assurer son financement et risque un dépôt de bilan en cas de refus ou de réduction des crédits accordés.

Prêt PME, deuxième ratio : capacité de remboursement de l’entreprise

Le second ratio étudié concerne la capacité de remboursement de l’entreprise, calculé de la manière suivante : total des dettes bancaires moyen et long terme / capacité d’autofinancementet doit être inférieur à 4.
Cela signifie qu’en théorie le cash flow annuel de l’entreprise (c’est-à-dire la trésorerie dégagée par son exploitation) doit permettre de rembourser l’ensemble des dettes bancaires moyen et long terme en 4 ans maximum.

Au-delà de ce multiple, les banques constatent historiquement un taux de contentieux de plus en plus fort.
La capacité d’autofinancement d’une entreprise correspond de manière simplifiée au résultat net auquel sont ajoutés les amortissements et les provisions (il s’agit de charges non décaissées).
La somme de ces postes contribue directement à la formation de la trésorerie et permet donc de rembourser les emprunts.

Prêt PME , troisième ratio : partage des risques entre les banques et les actionnaires

Il est calculé de la manière suivante : dettes bancaires moyen et long terme / fonds propreset doit idéalement être inférieur à 1 et maximum à 2. La logique des banques est le partage des risques financiers de l’entreprise avec les actionnaires de l’entreprise.

Si vous amenez 1 en capital ou compte courant d’associé bloqué, les banques accepteront facilement de vous prêter la même somme à moyen terme. Elles vont même régulièrement au-delà en matière de création, reprise ou investissement immobilier par exemple. Pour autant si vous souhaitez éviter de vous porter caution, vous aurez tout intérêt à limiter le levier de crédit moyen terme par rapport à vos fonds propres à 1.

Prêt PME, quatrième ratio : analyse de la trésorerie de l’entreprise et de sa solvabilité

Il est calculé comme suit : trésorerie nette de l’entreprise / chiffre d’affaires annuel TTC x 365 et doit idéalement être supérieur à 30 jours.

Une trésorerie négative est la démonstration de la fragilité d’une entreprise. Plus elle est négative et plus l’entreprise dépend des tiers et risque la cessation des paiements. Un banquier ne peut raisonnablement s’engager à moyen terme que s’il est convaincu de la capacité durable d’une entreprise à faire face à ses engagements.

Il est donc fondamental de conserver des marges de manœuvre de trésorerie. Lorsque son évolution est baissière sur moyenne période et qu’elle devient négative, l’entreprise est en danger.

Plusieurs actions peuvent être mises en œuvre dans ce cas pour renforcer la trésorerie, parmi lesquelles :
L’apport de fonds propres, le travail sur la rentabilité de l’entreprise et la réduction du BFR, la cession d’actifs non nécessaires à l’exploitation ou bien encore la mise en place de crédit de renforcement du fonds de roulement.
 
Pour que votre banquier ne vous demande pas de caution, ce qui est le cas de plus de 90 % des clients accompagnés par notre cabinet Finance & Stratégie ces dernières années, il est important que la majorité de ces ratios financiers soit respectée.