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TPE / PME : Quels sont les audits à mener ?

Par Cyril ANDRE - le 10/05/17

Il est vrai que l’on évoque surtout les audits d’acquisition lors de la transmission des PME et des grandes entreprises. Ils peuvent toutefois se révéler fort utiles pour les entreprises d’une dizaine de salariés. Pour les structures plus petites, un simple audit comptable est tout de même fortement conseillé.

Ils sont généralement menés après la signature du protocole d’accord, mais avant d’avoir conclu l’acte de cession. Certains professionnels peuvent conseiller de mener ces audits plus en amont, après la signature de la lettre d’intention.
L’audit d’acquisition est une étape indispensable. Il va permettre à l’acquéreur d’examiner la cible sous différents aspects, de valider les différents documents qui lui ont été transmis, de détecter des risques éventuels, de collecter de nouvelles informations. L’audit va permettre à l’acquéreur potentiel de prendre sa décision. Ne pas mener des audits pour économiser quelques milliers d’euros peut, plus tard, coûter bien plus cher !

Un audit comptable et financier

Le repreneur devra faire appel à des professionnels pour réaliser les audits d’acquisition. L’audit comptable et financier sera réalisé par un expert-comptable qui pourra aussi être compétent sur l’aspect fiscal. L’audit juridique est de la compétence d’un avocat, de même que l’audit social. Soulignons que le repreneur doit s’impliquer dans ces audits, notamment en questionnant précisément son expert-comptable ou son avocat sur leurs travaux.

Le repreneur se doit de mener un audit comptable et financier. Selon la taille de la cible, il pourra faire procéder à un audit juridique, un audit social, un audit fiscal, voir à un audit environnemental si l’entreprise reprise est industrielle.
Pour davantage de précisions, voir notre fiche-conseil.