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TPE-PME : la reprise, meilleur moyen pour devenir une dirigeante

Par Cyril ANDRE - le 22/06/15

La dernière étude de KPMG, baptisée « Portraits de femmes dirigeantes en France » indique  que 44 % des femmes ayant accédé au poste de chef d’entreprise y est parvenu en reprenant ou en créant une entreprise. Bref, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Alors que seule 27 % des femmes se sont hissées à la tête de l’entreprise par promotion interne. Sans grande surprise, il apparaît que plus la structure est importante, moins il se trouve de femme dirigeantes. Elles sont davantage présentes à ce poste au sein des PME de 10 à 20 salariés.

Les femmes représentent 48 % de la population active française. Elles sont seulement 14 % à occuper un poste de direction. Cette faible proportion de femme dirigeante n’a que très peu progressé en 10 ans le poids des femmes dirigeantes décroit avec la taille de l’entreprise.

22 % de femmes chefs d’entreprise suite à une transmission

La transmission familiale est un vecteur important puisque 22 % des dirigeantes ont bénéficié d’une telle opération. « La succession est un moteur d’accès au pouvoir important dans les secteurs traditionnellement masculins comme l’industrie et le BTP », soulignent les auteurs de l’étude. Par ailleurs, il apparaît que sur le plan de la promotion interne, les grandes entreprises se distinguent. En effet, pas moins de 60 % des femmes dirigeantes dans les entreprises de plus de 250 salariés ont été promues.

« Contre toute attente, les femmes n’ont pas beaucoup plus accès aux postes de direction qu’il y a 10 ans. Malgré quelques signaux encourageants, l’enjeu est aujourd’hui de jouer la complémentarité des genres entre hommes et femmes à la tête des entreprises. Les structures avec une direction mixte réussissent mieux que les autres et semblent démontrer leur efficacité opérationnelle », assure Jacky Lintignat, directeur général de KPMG France.