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Reprise : comment garantir son prêt ?

Par Cyril ANDRE - le 10/10/19

Que ce soit pour un emprunt bancaire destiné à financer l’opération de reprise ou pour développer la cible, la banque demandera une garantie. Cette dernière est une couverture en risque qui vient couvrir une partie de la perte finale de la banque dans le cas d’une défaillance de l’emprunteur. L’intérêt pour l’emprunteur est que cette garantie ainsi apportée va limiter la demande de garanties personnelles et vient aussi protéger la résidence principale.

Il existe différentes garanties, notamment celle de Bpifrance. Elle couvre à hauteur de 50 à 70 % de leur montant les prêts accordés aux repreneurs et aux créateurs. Parmi les financements concernés par cette garantie : achat de fonds de commerce, besoin en fonds de roulement, investissements matériels et immatériels. Jusqu’à 200 000 euros de prêt, c’est la banque elle-même qui peut décider d’accorder la garantie de Bpifrance, si elle est signataire de la convention de délégation proposée par Bpifrance. Au-delà d’un prêt de 200 000 euros, c’est le réseau Bpifrance qui va décider au cas par cas, et ce, dans la limite de 1,5 M€ par emprunteur.

Une structure comme France Active propose aussi des garanties, pour des projets d’un montant modéré, pour des « entrepreneurs engagés », à savoir créateur au sein de territoires dits fragiles, pour des entreprises à impact social ou territorial et pour des entreprises sociales et solidaires.
Signalons également les sociétés de caution mutuelle (SCM) qui sont des établissements de crédit constitués en sociétés coopératives. Elles apportent une garantie bancaire à leurs membres en garantissant directement l’emprunteur ou en contre-garantissant la banque qui prend le risque.
Par ailleurs, le repreneur potentiel devra se renseigner sur les différents fonds de garantie régionaux ou sectoriels, notamment sur la base nationale des aides aux entreprises.