Les syndicats patronaux, dont les représentants des artisans, tirent le signal d'alarme

La Capeb tire le signal d’alarme. Alors que certains signes de reprise avaient pu être constatés depuis le premier trimestre de l’année, les conséquences de la grève bloquant les raffineries dans l’ensemble du pays suscitent une vive inquiétude des artisans du bâtiment. A titre d’exemple, la Capeb Loire Atlantique explique que les artisans du département ont moins d’une semaine de carburant devant eux et que nombre d’entre eux rencontrent des difficultés pour rejoindre leur lieu de travail. Nombre d’artisans font état de pertes de marchés.

Des outrances au service d’intérêts particuliers

« J’invite l’ensemble de mes collègues, présidents de Capeb départementales, à rester vigilant et à prendre contact avec les services de leurs préfectures, afin d’être relais d’informations en direction des entreprises », souligne Patrick Liebus, président de la Capeb.

Dans le même temps, dans un communiqué commun de l’Upa, de l’Unapl, du Medef, de la Gpme et de la Fnsea laisse entendre leur colère : « La surenchère actuelle dépasse le cadre acceptable d’un mouvement de contestation. La violence des propos et des actes ne sont pas admissibles (…). Nous en appelons à, la responsabilité collective de chacun pour que les outrances au service d’intérêts particuliers ne mettent pas en danger ce bien commun que sont les entreprises françaises ».