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Les deux tiers des dirigeants souhaitent racheter une cible dans les 12 mois

Par Cyril ANDRE - le 09/06/17

Le marché des fusions-acquisitions se porte très bien. Certes, mais cela ne concerne, a priori, que de loin les dirigeants de TPE et d’affaires artisanales. Mais lorsque ces derniers mettent leur entreprise sur le marché, il faut bien trouver un vendeur. Et il n’est pas rare que ce soit une entreprise bien structurée qui reprenne une TPE. Ces derniers font souvent de la croissance externe l’une de leur priorité : 64 % des dirigeants envisagent de procéder à une acquisition au cours des 12 prochains mois.

Ce chiffre ressort de la 16e édition du baromètre EY « Global Capital Confidence ». Ce baromètre semestriel est dédié au marché des fusions-acquisitions dans le monde. Il a été réalisé auprès de 2 300 dirigeants dans 43 pays, au cours des mois de mars et avril 2017. Précisions que cette étude porte sur 14 secteurs d’activité.

Les changements politiques ont un effet neutre

« Les risques géopolitiques ne semblent pas peser défavorablement sur le marché des fusions/acquisitions. Plus de 70 % des dirigeants interrogés estiment même que les changements politiques majeurs intervenus en 2016 aux États-Unis et au Royaume-Uni auront un effet neutre ou favorable sur leur politique d’investissement par croissance externe », souligne Rudy Cohen Scali, associé EY.

Outre le taux des dirigeants souhaitant faire une opération de fusion-acquisition à court terme, l’étude révèle que 73 % de ces derniers ont augmenté la fréquence de leur revue de portefeuille et que 64 % pensent que l’économie mondiale s’améliore. Enfin, 48 % des chefs d’entreprises interrogés assurent que leur intention d’investir au Royaume-Uni n’a pas été impactée par le Brexit.