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Le Crocis se penche sur la transmission en IDF

Par Cyril ANDRE - le 04/12/17

Presque un tiers des entreprises franciliennes ont à leur tête un dirigeant de plus de 55 ans. Donc, ce sont 278 900 entreprises de moins de 50 salariés qui vont être concernées, en théorie,  à plus ou moins brève échéance par la problématique de la transmission. Ces données émanent du « Panorama 2017 de la cession-reprise d’entreprises en Ile-de-France » établi par le Crocis qui est un observatoire de la CCI Paris Ile-de-France.

Parmi ces dernières, 67 % sont des microentreprises, à savoir sans salarié. Dans leur immense majorité, elles ne seront pas concernées par un processus de reprise, car disparaissant avec l’arrêt d’activité de leur dirigeant. 26 % sont des TPE de 1 à 9 salariés et 5 % des PME de 10 à 49 salariés. Enfin, 1 % de ces entreprises ayant un dirigeant âgé de plus de 55 ans comptent 50 salariés ou plus, soit 3 960 sociétés.

L’importance du « marché caché »

Sur un plan sectoriel, la répartition des entreprises potentiellement à transmettre dans les dix ans est proche de celle de l’ensemble des entreprises : 65 % sont dans les services, 21 % sont des commerces, 9 % dans le secteur de la construction et 5 % dans l’industrie.

Par ailleurs, le Crocis affirme que 60 % des transmissions s’opèrent sur le « marché caché » et 40 % sur le « marché ouvert ». Le « marché caché » étant celui sur lequel le cédant et le repreneur se rencontrent sans qu’il n’y ai eu de publicité de la mise en vente de l’entreprise. Cela concerne les transmissions familiales, les transmissions en interne ou encore celles pour lesquelles les deux parties se sont rencontrées via un réseau ou un contact commun.

Selon les données du Crocis, les 88 800 entreprises franciliennes de moins de 50 salariés ayant à leur tête un dirigeant de plus de 55 ans emploient environ 588 000 personnes. Les difficultés potentielles de transmission peuvent donc avoir un impact important sur l’emploi