Cession : de grandes différences selon les territoires

Il est indéniable que l’analyse territoriale des cessions et transmissions d’entreprises montre d’importantes disparités qui n’ont pas comme cause principale la spécificité et la structure du tissu productif local. Ces données et analyses ressortent de la dernière étude de BPCE L’Observatoire consacrée à la reprise et transmission des PME.

Lors des années 2015 et 2016, c’est l’Ile-de-France, l’ensemble des départements de l’ex région Rhône-Alpes, la côte méditerranéenne ainsi qu’une partie des départements du quart sud-ouest qui enregistrent les taux de cession les plus forts du pays, à savoir supérieurs à 5,5 % (nombre de PME cédées par rapport au nombre total des PME).

Un contexte baissier

À l’inverse, les taux de cession les plus faibles, inférieurs à 4,5 %, sont à chercher en Franche-Comté, dans les Hauts-de-France, au sein de l’ex région Champagne-Ardenne ou encore dans les DOM.

Comme le souligne l’étude de BPCE L’Observatoire, par rapport à la période 2013-2014, la cession et la transmission de PME et de PMI ont progressé en Alsace, en Bourgogne ainsi que sur la côte méditerranéenne. À l’inverse, la situation continue de se dégrader dans les Hauts de France, en Franche-Comté ainsi que dans le Jura.

Soulignons que tous les départements abritant une capitale régionale ont vu leur taux de cession baisser ou stagner à l’exception notable de Paris, du Rhône ainsi que des Bouches-du-Rhône. Ces différentes évolutions territoriales s’opèrent dans un contexte général d’une baisse d’un tiers des cessions et transmissions entre les années 2013 et 2016.