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Les méthodes pour
trouver son repreneur


Dernière mise à jour
le 19/01/22

1 -  Le cédant doit se poser un certain nombre de questions

Le cédant, avec son avocat et son expert-comptable, devra s’interroger, dans un premier temps, sur le profil du repreneur recherché. Un repreneur personne physique ou une société, ou… peu importe ? Est-ce que, pour développer l’activité, des investissements importants sont nécessaires ? Dans ce cas, un repreneur personne morale sera, sans doute, un meilleur candidat. Par ailleurs, est-ce que la spécificité de l’activité de l’entreprise à céder nécessite des compétences particulières du repreneur ? A l’inverse, un profil plus généraliste de manager peut-il convenir ? Cela dépend aussi de la façon dont est structurée l’entreprise. Si des hommes clés, avec les bonnes compétences techniques, demeurent en place, le repreneur pourra venir d’un autre secteur. Cela dépend aussi de la taille de la l’entreprise à reprendre. À titre d’exemple, une cible de 3 ou 4 salariés dans le BTP nécessitera des compétences techniques de la part du repreneur. C’est moins vrai si l’entreprise compte 10 ou 15 collaborateurs.

Enfin, le cédant se doit d’ouvrir son esprit ! Le réflexe premier est, bien souvent, de chercher le fils spirituel, bref, une personne qui vous ressemble. Pourquoi pas, mais il ne faut toutefois pas qu’il ferme la porte à des profils différents qui pourraient aussi faire d’excellents repreneurs

2 - Se rapprocher d’un spécialiste de la transmission d’entreprise

S’il veut bien vendre, le cédant doit faire connaître sa proposition et son entreprise. Il s’agit, certes, d’une évidence, mais bonne à rappeler ! Une bonne démarche est de publier son annonce sur un site spécialisé. Il profitera alors des conseils de spécialistes de la transmission d’entreprise et sera épaulé tout au long de son projet. Les repreneurs intéressés seront qualifiés avant d’être mis en contact avec le cédant. Il s’agit d’un indéniable gain de temps et d’énergie pour ce dernier.

 3 - Savoir doser la confidentialité

La confidentialité est, certes, une notion importante dans le cadre d’une cession d’entreprise. Toutefois, il ne faut pas qu’elle devienne un facteur limitant, voire handicapant, le processus de vente. Une certaine confidentialité sera donc de bon aloi afin de ne pas effrayer inutilement les salariés, clients et fournisseurs. Mais il faut que des acheteurs potentiels sachant que l’entreprise est en vente. La recherche du repreneur peut alors s’effectuer par cercles concentriques ; l’information sur la vente devenant moins confidentielle avec l’élargissement des recherches.

4  – Solliciter ses réseaux

Une fois la décision de vendre définitivement prise, et même si une échéance précise n’est pas encore fixée, le dirigeant peut utilement parler de son projet à ses connaissances. Il va aussi mettre dans la boucle son expert-comptable, son avocat et son notaire. Ces professionnels du droit et du chiffre possèdent un réseau important qui sera utilement mis à contribution. Le chef d’entreprise peut également évoquer son projet avec certains fournisseurs et clients qui auront pour avantage de connaître le secteur d’activité.

5 – Contacter certaines structures

Le repreneur ne doit pas hésiter à élargir ses recherches même si cela va, par définition, quelque peut nuire à la confidentialité de l’opération. Les structures à solliciter sont multiples. En règle générale, il sera préférable d’avoir un contact direct avec le bon interlocuteur plutôt que d’envoyer un mail ou courrier. Qui contacter ? Les CCI ou les CMA, les organisations professionnelles (plus ou moins bien structurées selon les secteurs), des organisations comme le CRA ou le Clenam, les associations d’anciens élèves, etc. Certaines de ces structures (comme les CCI) ont mis en place des bourses d’opportunité.