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Vers qui peut se tourner un repreneur en difficulté ?

Par Cyril ANDRE - le 05/11/19

La reprise d’une entreprise, que ce soit une TPE, une affaire artisanale ou une PME, est loin d’être un long fleuve tranquille. Le repreneur, une fois aux commandes de la cible, peut se trouver assez rapidement confronté à des problèmes de trésorerie.

Dans ce cas de figure, le dirigeant se doit de réagir vite et de ne surtout pas rester isolé. Il peut solliciter l’aide de différents acteurs économiques.
L’une des règles de base est donc d’agir avec promptitude et de ne surtout pas faire la politique de l’autruche. Dès lors, la première personne à contacter et avec qui dialoguer est, tout naturellement, son banquier. Il pourra trouver des solutions auxquelles l’entrepreneur n’avait pas forcément pensé comme l’affacturage.

Des professionnels (bénévoles) peuvent aussi venir en aide au chef d’entreprise. Ce dernier les trouvera au sein des Centres d’information sur la prévention (CIP). Ils ont essentiellement un rôle d’information et de prévention.

Conciliateur ou mandataire ad’hoc

Si ces difficultés économiques apparaissent importantes, l’entrepreneur peut solliciter le président du tribunal de commerce afin de lui demander un entretien de prévention personnel et confidentiel. L’objectif étant alors d’envisager des solutions amiables. Ce président du tribunal de commerce peut également désigner un conciliateur ou un mandataire ad’hoc qui accompagnera l’entreprise sur une durée limitée. Il s’agit de la procédure de traitement amiable des difficultés des entreprises.

Par ailleurs, si la situation avec sa banque se dégrade (refus d’octroyer un nouveau crédit, dénonciation de l’autorisation de découvert, etc.), le chef d’entreprise pourra saisir le médiateur du crédit dont le rôle est de tenter de mettre de l’huile dans les rouages et de trouver des solutions avec les établissements bancaires, mais aussi avec les créanciers.