Un haut niveau d’activité pour Bpifrance en 2020
Aussi bien pour la garantie, pour un prêt spécifique ou bien encore pour de l’accompagnement, les repreneurs s’appuient généralement sur Bpifrance. La structure publique a incontestablement joué un rôle d’amortisseur durant la crise sanitaire. Cette dernière vient de rendre publics ses résultats pour 2020.
Par Cyril André - le 29/03/21
Le résultat pro forma 2020 s’établit à – 121 millions d’euros « en ligne avec le rôle contracyclique de Bpifrance », souligne la banque publique dans un communiqué. Après un résultat net de – 1,26 milliard d’euros sur le 1er semestre 2020, le résultat s’est nettement rétabli à + 1,14 milliard d’euros pour le second semestre.
Pour Bpifrance, cette année 2020, marquée par les multiples conséquences sur le plan économique de la crise du Covid 19, se caractérise par un très haut niveau d’activité dans les métiers. Ainsi, l’activité du réseau de Bpifrance en financement a été particulièrement intense avec pas moins de 20,5 milliards d’euros injectés au total dans les entreprises, soit une progression de 9,5 % sur 2019.
Un accompagnement adapté
Sur le plan des investissements, l’activité de fonds propres a permis la mobilisation de 3,6 milliards d’euros, à savoir une progression de 45 % sur l’année précédente. Il s’est agi, d’une part, d’intervention directe au capital des entreprises et, d’autre part, d’interventions indirectes au service de l’écosystème des fonds d’investissement français.
« L’accompagnement a été adapté pour répondre aux besoins des dirigeants dans un contexte de crise », assure Bpifrance. Quelque 30 000 dirigeants ont utilisé les différentes ressources en e-learning, soit une augmentation de 74 %. 2 000 autres ont procédé à un autodiagnostic digital mis en place par Bpifrance. Pour l’utilisation de ce dernier outil, la progression est de 216 % par rapport à 2019.
« Bpifrance a fait la démonstration en 2020 d’une très forte capacité d’accélération de ses actions contracycliques, tout en maintenant un niveau d’excellence des ratios prudentiels qui s’imposent à elle en tant que banque supervisée par la BCE », souligne Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.