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TPE : les transmissions familiales se portent bien

Par Cyril ANDRE - le 22/05/19

La dernière étude de BPCE L’Observatoire sur la reprise et la transmission des entreprises en France consacre un large volet à la transmission familiale. Alors que l’ensemble des opérations de cession recule de façon sensible entre 2013 et 2016, et ce pour toutes les tailles d’entreprises, il n’en va pas de même pour les opérations de transmission familiale. Il s’agit de la seule catégorie d’opération qui se soit maintenue avec près de 10 000 transmissions familiales par an, soit environ 20 % des cessions toutes tailles confondues.

Pour l’année 2016, sur les quelques 35 000 reprises d’entreprise jusqu’à 5 salariés, les transmissions familiales représentent près de 6 800 opérations, soit près de 20 %. Pour les TPE ou affaires artisanales de 6 à 9 salariés, le nombre de transmissions familiales est de 876 sur un total de 4 464 reprises. Le taux de transmission familiale est en progression depuis 2013.

Quand un savoir-faire peut se transmettre

Comme le précise l’étude de BPCE, sa bonne santé est particulièrement sensible dans ses bastions sectoriels traditionnels comme le commerce de détail, la construction, le transport ou encore l’industrie agroalimentaire. Ceci s’explique par le fait qu’il s’agit d’activité pour lesquels un savoir-faire peut se transmettre. La transmission familiale demeure marginale dans des secteurs comme l’information et la communication, les activités scientifiques et techniques ou encore administratives.

Il apparaît donc que cette pratique de la transmission familiale s’opère davantage pour les petites structures. Les experts de BPCE se posent deux questions à cet égard : est-ce la contrepartie d’une plus grande difficulté à vendre ? Est-ce l’expression d’une amélioration financière qui incite davantage à transmettre ?