Secteur internet : les business angels peuvent financer une reprise

Certes, les business angels ne s’intéressent que marginalement à la reprise et à la transmission d’entreprise. Toutefois le repreneur, d’une TPE par exemple, ne dois hésiter à aller frapper à la porte de l’une des associations qui les regroupent.
Le secteur internet attire particulièrement les business angels et de nombreuses cessions de TPE ou PME s’y déroulent chaque année.  En 2015, ces derniers y ont investi  42 millions d’euros, soit une progression de 56 % par rapport à 2014, une année peu faste à ce niveau. Comparé à 2013, le montant total investi en 2015 progresse de 35 %.

Progression de 48 % du nombre d’opérations

Ces données compilées par le fonds dédié au secteur internet Isai  sont basées sur l’indicateur Fibamy (French internet business angel money yardstick). Sur la même période, le nombre d’opérations progresse de 48 % avec une augmentation du tour de table moyen de 380 000 à 400 000 euros.

« Alors que la France accuse toujours un retard très important en matière de financement des startups du numérique par les business angels (à PIB égal, environ 25 fois moins que les Etats-Unis et 10 fois moins que le Royaume-Uni), ces chiffres montrent une croissance somme toute modeste de l’activité des business angels dans le secteur internet » notent les gestionnaires d’Isai. Ils soulignent,  par ailleurs, que le taux de croissance observé en France reste très insuffisant pour combler notre retard quantitatif.