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Reprise : des solutions alternatives de financement

Par Cyril ANDRE - le 10/04/18

Le financement de l’opération de reprise est, bien entendu, l’une des problématiques majeures pour l’acquéreur potentiel d’une cible. Le prêt bancaire, le prêt d’honneur d’un réseau d’accompagnement, le prêt transmission de Bpifrance sont les modes de financement les plus usités par les porteurs de projet. Il existe pourtant des solutions complémentaires pour réunir les capitaux indispensables à l’acquisition de la cible.

Parmi celles-ci : le love money. Le principe est très simple. Des proches, des amis, des membres de la famille vont entrer au capital de la société reprise, ou créée, et ainsi en devenir actionnaires. En contrepartie des sommes investies dans le capital de la société, les proches pourront bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 25 % des montants investis.

Le prêt entre particuliers

Cette technique du love money permet donc à un proche d’aider le repreneur à financer son opération sans, toutefois, devenir majoritaire dans la société. Notons que le repreneur devra bien veiller à une répartition intelligente  entre l’apport en capital et l’apport en compte-courant. Sur ce plan également, il est vivement conseillé de se faire épauler par un avocat ou un expert-comptable.

Autre possibilité, qui se rapproche dans sa philosophie du love money, est le prêt d’argent entre particuliers. Il faut bien noter que cette opération n’est possible que si cela est occasionnel pour le préteur. Au-delà de 760 euros, le prêt se doit d’être déclaré à l’administration fiscale. Par ailleurs, sur le plan civil, la rédaction d’un acte est obligatoire pour les prêts dépassant les 1 500 euros. Dans ce dernier cas, il peut s’agir d’un acte notarié ou réalisé sous seing privé. Il est recommandé que ce prêt se fasse par chèque ou par virement afin de laisser une trace écrite.