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Reprise de TPE : un plan de financement souple

Que ce soit pour reprendre un fonds de commerce, une affaire artisanale, une TPE ou encore une PME, le plan de financement est une étape clé pour le repreneur.

Par Cyril ANDRE - le 30/06/17

Avant tout, l’acquéreur doit bien prendre conscience d’un principe de base. En rachetant l’entreprise, il va endetter celle-ci. C’est en effet le cash généré par cette dernière qui va permettre au repreneur de rembourser sa dette d’acquisition. Dès lors, il faut que l’entreprise soit plus profitable après le rachat qu’avant. Et pour parvenir à cet objectif, il faudra dans la plupart des cas investir par exemple dans l’outil de production ou sur le plan commercial. Ces investissements doivent être prévus.

Dès lors, le plan de financement ne doit pas être trop tendu. Lorsqu’il négocie son prêt avec sa banque  pour financer sa dette d’acquisition, le repreneur doit se ménager une certaine  marge de manœuvre. En termes simples, il serait bien inspiré de se garder de côté quelques réserves. Ou bien, conserver une réelle capacité d’emprunt.

Se préparer à d’éventuels aléas

Par ailleurs, le repreneur doit s’attendre à être confronté à des aléas. Quel repreneur n’a pas découvert, plus ou moins rapidement, un cadavre dans les placards ? Si la cible ne recèle aucune mauvaise surprise, son marché peut, si ce n’est se retourner, du moins fluctuer. Pour faire face, le repreneur devenu patron, doit pouvoir faire appel à sa trésorerie ou à nouveau emprunter dans de bonnes conditions. A ce niveau encore, il pourra se féliciter d’avoir ménagé une certaine souplesse dans son plan de financement.

Soulignons que c’est lors des discussions avec son banquier sur le financement de la dette d’acquisition que le repreneur devra négocier d’autres lignes de crédit, le montant du découvert autorisé, etc. Il vaut mieux le faire à ce moment que lorsqu’il risque de se trouver dans une situation plus tendue.