Que faire après la cession ? Bercy répond !

Le premier des conseils de Bercy concerne la période d’accompagnement. « Si vous avez signé un contrat d’accompagnement avec le repreneur quelle qu’en soit sa forme, sachez que cette période peut être délicate. Vous devrez, en effet savoir vous effacer et laisser le repreneur s’affirmer comme le nouveau chef de votre ancienne entreprise », préviennent les experts du ministère de l’Économie.

Ils précisent que ce contrat d’accompagnement se doit de comporter différents éléments, notamment le statut du cédant, le mode de rémunération du cédant et la durée de l’accompagnement (la durée conseillée par les experts en transmission est souvent de trois mois, sauf cas particulier). Ce contrat doit aussi bien mentionner que le cédant va présenter des clients et des fournisseurs principaux au repreneur et qu’il va l’informer sur certaines techniques et bonnes pratiques du métier et de la branche d’activité.

Ne pas interférer dans les décisions du repreneur

Par ailleurs, le cédant ne doit pas interférer dans les décisions que le repreneur prend directement auprès des salariés, des clients ou des fournisseurs, et ce, pour éviter toute tension. Même si, comme cela se produit dans certains cas, le repreneur tient le cédant comme responsable des difficultés éventuelles qu’il rencontre ; par exemple, pour s’affirmer, pour faire prospérer son affaire…).

Le vendeur doit aussi se détacher affectivement de l’entreprise qu’il vient de vendre et laisser les affaires reprendre leur cours et, notamment, ne pas s’inquiéter outre mesure, si le chiffre d’affaires décroît dans un premier temps. Bercy incite le cédant à respecter ses engagements contractuels jusqu’au bout : « Tenez vos promesses jusqu’au bout, restez vigilant : votre responsabilité est engagée durant encore quelques semaines par des actes juridiques ! Sachez tourner la page de manière dynamique ».