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Prorogation du PGE jusqu’à la fin de l’année

Par Cyril André - le 27/04/21

Le PGE (Prêt garanti par l’État) va de nouveau servir d’amortisseur à la vague de faillites prévisibles et consécutives à la crise sanitaire. Mis en place au mois de mars 2020, ce prêt a constitué une aide précieuse à la trésorerie d’entreprises en difficulté. Selon les données de la Fédération bancaire française, près de 670 000 entreprises (très majoritairement des TPE et des PME) ont contracté un tel prêt en un an, dont un certain nombre récemment racheté par des repreneurs.  À cet égard, soulignons que la plupart des entreprises ne l’ont, à ce jour, utilisé que partiellement ou pas utilisé du tout. Ce prêt peut représenter jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires

Le 22 avril, à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, Bruno Le Maire a annoncé la prolongation de la commercialisation du PGE jusqu’à la fin de l’année. Initialement, cette commercialisation devait prendre fin le 30 juin 2021. Par ailleurs, la nature de ce prêt garanti par l’État va quelque peu évoluer afin de couvrir un champ plus large. Désormais, une entreprise pourra contracter un PGE pour régler des dettes auprès de ses fournisseurs, et non plus seulement pour sécuriser sa trésorerie.

Différentes modalités de remboursement

Rappelons qu’aucun remboursement n’est exigé la première année. Deux à quatre mois avant la date anniversaire du PGE, le dirigeant décidera des modalités de remboursement. Trois possibilités s’offrent à lui : rembourser immédiatement son prêt, l’amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires ou bien mixer ces deux premières possibilités.

Un autre dispositif se voit également prolongé, il s’agit de l’aide à la prestation de conseil RH. Cette aide devait, initialement, s’arrêter le 31 décembre 2020. Une nouvelle instruction du 23 mars 2021 prolonge cette échéance au 31 décembre 2021. Les TPE et PME peuvent solliciter cette aide de l’État afin de se faire accompagner par un conseil en ressources humaines pour leurs besoins en gestion de RH, en particulier dans le cadre de la reprise d’activité suite à la crise du Covid 19.

Dans ce cadre, l’État prend en charge 50 % des frais liés au coût de la prestation avec un plafond de 15 000 euros hors taxes. Ce dispositif est davantage orienté vers les TPE et les PME de moins 50 salariés qui n’ont pas les moyens techniques et financiers de mettre en place une politique de ressources humaines.