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Peu de TPE et de PME sont exportatrices

Par Cyril ANDRE - le 16/04/18

L’export constitue un sujet clé pour le repreneur. Car booster la part du chiffre d’affaires à l’export d’une cible, ou commencer à exporter, peut significativement faire progresser l’activité et la rentabilité de la société reprise et ainsi lui permettre de rembourser plus facilement et sereinement sa dette d’acquisition.

Statistiquement, le repreneur n’aura qu’une faible probabilité de racheter une entreprise exportatrice. En effet, selon les dernières données de l’Insee (qui datent tout de même de 2015 ! ), seulement 6 % des quelques 2,6 millions de TPE et 32 % des 140 000 PME exportent. Ces faibles pourcentages sont à comparer aux 68 % d’ETI et aux 85 % de grandes entreprises exportatrices.

Un faible chiffre d’affaires export

Au-delà de la faible proportion des TPE et des PME exportatrices, en valeur les montants sont également relativement faibles. Le chiffre d’affaires à l’export  médian est de 22 000 euros pour les TPE et de 275 000 euros pour les PME. En comparaison, le montant médian du chiffre d’affaires à l’export est de 13 millions d’euros pour les ETI. Autre chiffre éclairant sur cet aspect de l’activité des entreprises, les TPE et PME ne réalisent que 17 % du chiffre d’affaires total à l’export des entreprises française qui s’élève à 645 milliards d’euros.

« Le taux de maintien des exportateurs novices est très faible. En effet, les opérations d’exportation se différencient des transactions domestiques par des coûts d’entrée sur les marchés étrangers plus élevés, des délais de paiement plus longs et un plus grand risque client, ce qui génère des besoins de trésoreries plus important », soulignent l’auteur de l’étude, Hervé Bacheré, de la direction des statistiques d’entreprises de l’Insee.