Logo cession affaire

Les repreneurs doivent se pencher sur la solution crédit-bail

Par Cyril ANDRE - le 03/03/17

Les repreneurs, que ce soit de fonds artisanaux, de TPE ou de PME, ont très majoritairement déjà un crédit bancaire conséquent du fait de leur dette d’acquisition. Dès lors, ils ont tout intérêt à se pencher sur cette solution de financement qu’est le crédit-bail. Et ce, aussi bien pour financer un bien mobilier qu’immobilier.

Le crédit-bail est un mode de financement qui a, incontestablement, de nombreux avantages, notamment sur le plan fiscal et comptable. De plus, son coût est aujourd’hui comparable à d’autres solutions de financement plus classique.

Les avantages sont nombreux. En choisissant la solution crédit-bail, les dirigeants  peuvent investir tout en préservant leur capacité d’endettement et pouvoir,  à l’issue de leur engagement,  opter pour un matériel récent. Le crédit-bail permet donc d’accroître sa capacité d’investissement en diversifiant la façon dont on finance ses investissements. Ainsi, l’entreprise se préserve l’accès à des emprunts bancaires. Cela n’obère donc pas ses capacités d’endettement.  Il y a un autre avantage : un crédit-bail peut se faire sur une durée plus longue qu’un crédit bancaire classique.

Un coût comparable à un financement classique

Cette solution du crédit-bail préserve la trésorerie de l’entreprise. Notamment du fait que la totalité du bien est financée, y compris la TVA. Le client va aussi bénéficier de l’efficacité fiscale de l’opération, car les loyers sont totalement déductibles de la base imposable de l’impôt sur les sociétés.

Le crédit-bail permet de financer tout type de bien mobilier (machine, parc automobile, four, etc.) et immobilier (entrepôt, immeuble, hôtel, etc.).

Par ailleurs, soulignons qu’il est ainsi possible de diminuer le montant des loyers en augmentant la valeur résiduelle de fin de contrat. Ce qui peut être très intéressant pour un repreneur surtout lors des premières années après l’acquisition de sa cible. En cours de contrat, le client pourra en modifier la durée ou acquérir le bien ou l’immeuble  par anticipation. Ce dernier pourra même céder l’actif avec, logiquement, le reliquat de son contrat de crédit-bail. Il existe aussi des autorisations de sous location.
La plupart des contrats de crédit-bail prévoient une option d’achat à l’issue de la période location. En fin de contrat, il existe donc deux possibilités : soit le client achète à la valeur résiduelle, qui est fixée lors de la négociation du contrat,  soit il n’active pas cette option d’achat  et donc il restitue le bien. Dans une majorité des cas, le bien est acheté.

Évidemment, la question du coût se pose. Il apparaît que du fait des spécificités comptables et fiscales, le coût global du financement en crédit-bail est tout à fait comparable à celui d’un financement à moyen terme classique. En prenant en compte l’ensemble des paramètres, le crédit-bail  est devenu une solution de financement compétitive.