Les dirigeants ne se contentent généralement pas d'une seule reprise

D’après une enquête de Willis Towers Watson et Mergermarket, les entreprises qui ont le plus acheté par le passé sont souvent celles qui affichent le plus d’ambition dans ce domaine. Ainsi, parmi celles qui ont réalisé 1 ou 2 opérations au cours des trois dernières années, 81 % pensent procéder à un nombre similaire d’opérations sur les trois années à venir. Le taux tombe à 44 % pour celles qui ont effectué 3 ou 4 reprises mais le raisonnement est similaire.

« Cela semble montrer que l’activité continuera à être tirée par les « acquéreurs en série » et par les acteurs qui ont animé le marché ces dernières années, et non par les acteurs qui sont restés dans l’expectative ces dernières années. Un certain nombre d’entreprises ont réalisé d’importantes acquisitions ces deux dernières années et étaient en phase d’intégration. Une fois cette intégration terminée, elles seront libérées des considérations internes et pourront revenir sur le marché des fusions-acquisitions », souligne Guillaume Bénéteau, directeur France Insurance consulting and technologie chez Willis Towers Watson.

Selon cette même étude, il apparaît que la principale motivation pour les candidats à l’acquisition au cours des trois prochaines années sera la perspective de se doter d’une marque forte.

Il apparaît, par ailleurs,  que la valeur des transactions de fusion-acquisition a progressé de 8,4 % sur le premier semestre 2017 alors, qu’en volume la baisse est de 12,3 %.