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Le secteur de la construction enregistre le plus fort recul du nombre de défaillances

Par Cyril ANDRE - le 15/05/17

Ils ne sont pas rare les repreneurs qui optent pour une reprise à la barre. Par définition, lacible, dans ce cadre, sera acquise pour un prix très modique voire symbolique, mais l’acquéreur devra souvent beaucoup investir afin de remettre l’entreprise défaillante sur de bons rails.Ces repreneurs doivent être aguerris pour se lancer dans une telle opération.

Ces derniers ont trouvé, sur les douze derniers mois, un peu moins de cibles de ce type que sur la même période un an auparavant. En effet, à fin février 2017, le nombre de défaillances enregistrées sur les douze derniers mois a diminué de 7,5 %, selon les statistiques de la Banque de France. Sur cette période, 57 318 entreprises ont défailli. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ont toutes disparu, au sein de ce chiffre global, une proportion non négligeable n’ont pas été déclaré en liquidation judiciaire, mais bien en redressement judiciaire avec période de continuation.

Recul pour toutes les tailles d’entreprise

Ce sont les secteurs de la construction et de l’industrie qui enregistrent les plus forts reculs du nombre de défaillances sur douze mois, respectivement – 12,7 % et -9,2 %. Elles ont poursuivi leur décrue dans le commerce et la réparation automobile (-8,4%) et l'hébergement et restauration (-7,7%). A l’inverse, c’est dans le secteur de l’agriculture et de la pêche que les défaillances d’entreprises ont le plus progressé ( 5,9 %).

A 54 207 défaillances, ce sont les microentreprises et « taille indéterminée » qui représentent la très grande majorité des entreprises qui ont défailli. Les PME ne sont qu’environ 1 300 a avoir subi ce sort. Soulignons que, sur les douze derniers mois, les défaillances ont reculé de 7,4 % pour les microentreprises, de 11,9 % pour les très petites entreprises et de 4,6 % pour les PME.