Cyril ANDRE, le 13 Janvier 2021
Le prêt garanti par l’État (PGE) a permis à de très nombreuses entreprises de perdurer durant la crise sanitaire. D’après l’Insee, 84 % des entreprises ont eu recours à une ou plusieurs aides gouvernementales pour surmonter la crise. Ceci est notamment vrai pour les TPE et les affaires artisanales rachetées par un repreneur.
Le PGE a donc pu apporter une vraie bouffée d’oxygène, mais les premières échéances de remboursement interviendront dès le mois d’avril 2021. Et, de même que pour une cible reprise qui doit rembourser sa dette d’acquisition, l’entreprise doit dégager une rentabilité supérieure à celle précédant la période actuelle pour être en capacité de faire face à ses échéances du PGE.
Comme le constate la CPME, beaucoup d’entreprises connaissent toujours aujourd’hui de grandes difficultés eu égard au contexte sanitaire. « Imaginer qu’elles dégagent à très court terme une rentabilité supérieure est illusoire. Bien au contraire, pour un grand nombre d’entre elles, les difficultés s’accumulent et la trésorerie, comme les fonds propres, est au plus bas », estime le syndicat patronal dans un communiqué.