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L’UPA plaide pour une baisse « radicale » des prélèvements sociaux

Par Cyril ANDRE - le 12/01/16

Face à l’échec patent de sa politique pour l’emploi depuis le début de son quinquennat, François Hollande va abattre sans doute sa dernière carte dans ce domaine avec le lancement d’un Plan d’urgence pour l’emploi. Les premières annonces sur ce plan n’ont pas véritablement convaincu les partenaires sociaux. Loin s’en faut. L’UPA appelle pour sa part « à rompre avec les vieilles recettes annoncées à chaque début d’année et à doter enfin la France d’une politique structurelle favorable à l’emploi dans les TPE et les PME ».

Le président et le vice-président de l’organisation syndicale défendant les artisans ont été reçus, lundi 11 janvier, par Manuel Valls pour faire entendre leur sentiment sur ce plan et, surtout, avancer leurs propositions.

« Vieilles recettes et effets d’annonce »

L’UPA se positionne contre le principe d’une prime accordée aux entreprises qui embauche arguant que ce qui serait réellement efficace est d’une part une reprise pérenne et, d’autre part, une baisse « radicale et durable » du niveau des cotisations sociales appliqué à l’ensemble des salariés. Dans ce cadre, l’UPA demande notamment un transfert total des cotisations familiales vers le budget de l’Etat, car « les entreprises n’ont pas vocation à financer la politique familiale ».

Par ailleurs, l’organisation syndicale appelle à réformer le service public de l’orientation afin de mieux préparer les jeunes à l’entrée dans la vie professionnelle et, dans le même temps, à développer l’apprentissage. Elle demande également que soient sécurisées les conditions de rupture des contrats de travail.

D’après ses propres termes, l’UPA souhaite que le gouvernement en place « abandonne la politique des effets d’annonce, des primes, des crédits d’impôt et des vieilles recettes, et à créer les conditions pour rétablir la confiance et relancer l’activité ».