Logo cession affaire

Dominique Métayer, nouveau président de l’U2P

Par Cyril ANDRE - le 25/01/21

L’U2P (Union des entreprises de proximité) vient de désigner son nouveau président. Il s’agit de Dominique Métayer qui va occuper cette fonction pour les quatre années à venir. Il succède à Laurent Munerot, qui, lui-même a pris la suite en juillet 2020 d’Alain Griset alors nommé au gouvernement.

Maçon de profession, Dominique Métayer, âgé de 66 ans, a été membre du conseil national de l’U2P de 2010 à 2020, ainsi que son trésorier de 2019 à 2020. Dans le même temps, il a été membre du conseil d’administration de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) de 2002 à 2020 et son vice-président de 2015 à 2020.

Rappelons que l’U2P est l’une des trois grandes organisations patronales françaises. Elle représente 3 millions d’entreprises. L’U2P fédère 5 organisations professionnelles : la Capeb (bâtiment), la CGAD (alimentation, hôtellerie), la CNAMS (fabrication et services), l’UNAPL (professions libérales) ainsi que la CNATP (travaux publics et paysage).

Les forces économiques doivent être davantage associées aux décisions

« A la tête de l’U2P, je veillerai à favoriser l’émergence de propositions communes à nos organisations membres en vue d’affronter les immenses défis qui nous attendent : aider les commerçants, les artisans et les professionnels libéraux à traverser la crise sanitaire et économique, les épauler au quotidien et leur donner toute leur place dans la relance », a assuré Dominique Métayer.

Par ailleurs, l’U2P vient de prendre position une nouvelle fois sur la crise sanitaire et demande au gouvernement que les forces économiques et sociales soient davantage associées aux décisions. « Le gouvernement ne peut se référer exclusivement aux autorités de santé pour combattre la crise sanitaire et économique à laquelle fait face le pays », lance le syndicat patronal dans un communiqué.

L’U2p s’interroge, par ailleurs, sur le bien-fondé de la fermeture des remontées mécaniques. « A-t-on vraiment la preuve que le risque de contamination est plus élevé sur les remontées mécaniques que dans les transports en commun ? Le prolongement de la fermeture des remontées mécaniques aura des conséquences redoutables sur l’ensemble de l’économie de montagne ».