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Des perspectives plus positives pour les PME

Une amélioration se dessine pour les PME de grande taille, celles qui innovent et celles qui exportent, selon la dernière enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab.

Par Sophie MENSIOR - le 18/08/14

L'horizon s'éclarcirait-il enfin pour les PME ? Pour certaines d'entre elles, des perspectives de croissance positives se dessinent, révèle la dernière enquête de conjoncture de Bpifrance Le Lab. Ainsi les PME de grande taille, celles qui innovent ou ont une activité importante à l'international devraient connaître une amélioration plus franche.

Les entreprises exportatrices anticipent une progression de +3,1 % en moyenne de leur chiffre d'affaires en 2014, après une croissance nulle ou presque en 2013. De même, les PME qui innovent prévoient une hausse de +  3 % en moyenne de leur CA en 2014 après +1 % en 2013. Les perspectives s'améliorent avec la taille de l'entreprise. Elles sont beaucoup plus difficiles pour les TPE, notamment dans les secteurs B TO C.

En termes d'emploi, pour la première fois depuis 2012, les effectifs ont cessé de diminuer, leur croissance dans les moyennes entreprises compensant leur baisse dans les TPE. Ce surtout les entreprises exportatrices qui créent des emplois, les créations de poste s'accélèrent aussi dans les entreprises innovantes, 27 % d'entre elles ont accru leurs effectifs depuis le début de l'année et 15 % les ont réduits.

Autre signe d'amélioration : les trésoreries se sont sensiblement détendues depuis la fin 2013. En mai 2014, 60 % des PME considèrent "normale ou aisée " la situation de leur trésorerie, soit 3 points de plus qu'en novembre 2013. Les trésoreries se sont assouplies dans tous les secteurs, excepté la construction et le tourisme. Les tensions ont surtout diminué dans les entreprises de plus de 50 salariés.

De même, l'accès aux crédits de trésorerie semble un peu moins difficile début 2014 qu'au second semestre 2013. La situation s'est améliorée au cours des 6 derniers mois pour les PME de 10 à 249 salariés, seules 22 % d'entre elles se disant affectées par des restrictions, contre 29 % pour les TPE.