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Commerce et construction : deux secteurs clés de l'économie francilienne

Ce sont les secteurs du commerce et de la construction, qui représentent un quart des entreprises d'Ile-de-France, qui contribuent le plus à la croissance de l'économie régionale, selon la 1ère édition de l'Observatoire de l'économie francilienne.

Par Sophie MENSIOR - le 11/02/15

Exploiter les données financières recueillies par les experts-comptables franciliens dans le cadre de leur mission, à savoir les déclarations de TVA, les déclarations unifiées des cotisations sociales et les liasses fiscales. Telle est l'idée qui préside au lancement de la 1ère édition de l'Observatoire de l'économie francilienne, dédié aux TPE/PME d'Ile-de-France. Un projet conçu par l'Ordre des experts-comptables région Paris Ile-de-France, en partenariat avec l'économiste Nicolas Bouzou, fondateur du cabinet Asterès.

Cette première édition a pour échantillon plus de 11 000 sociétés franciliennes soumises au régime dit des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux), qui réalisent entre 20 000 et 50 ME de chiffre d'affaires. D'autres régions de France testent ce dispositf, qui pourrait ensuite être exploité au niveau national.

Il ressort de cet Observatoire que l'Ile-de-France se distingue par une situation nettement plus favorable que le reste du pays : le chiffre d'affaires des entreprises franciliennes a progressé de 2 % sur un an, au cours des trois premiers trimestres  de l'année 2014. Les secteurs du commerce et de la construction qui représentent un quart des entreprises d'Ile-de-France, contribuent le plus à la croissance de l'économie régionale.  L'activité de ces deux secteurs clés, qui comptent respectivement pour 25 % et 13 % du CA des entreprises franciliennes, a progressé de 5 % sur un an.

L'Observatoire constate également que les départements de la petite couronne parisienne sont deux à trois fois plus dynamiques que les départements périphériques. A noter que la progression du CA a été particulièrement forte en Val-de- Marne (14 %) et en Seine-Saint-Denis (6 %). Les Hauts-de-Seine font figure d'exception (-1 %), du fait de la forte présence de services à haute valeur ajoutée, en repli.
A Paris, l'activité a été modérée (1 %), du fait d'une moindre performance des commerces parisiens (2 %).