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Comment upgrader les formations artisanales pour les repreneurs ?

Par Cyril ANDRE - le 10/01/19

Il est un constat : l’augmentation du nombre d’entrepreneurs qui souhaitent se reconvertir dans une activité artisanale, mais qui recherchent pour ce faire de solides parcours de formation allant jusqu’au niveau supérieur.

La promotion des formations artisanales au sein de l’enseignement supérieur est l’une des voies pour attirer un nouveau public, notamment des repreneurs,  vers ce secteur de l’artisanat. Dans ce cadre, l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) viennent de renouveler leur partenariat. L’objectif premier est bien de promouvoir les formations artisanales au sein de l’enseignement supérieur en proposant des parcours de formation qui vont valoriser la poursuite d’étude.

La dimension managériale des artisans

Ce partenariat vise aussi à une meilleure reconnaissance de la dimension managériale des artisans qui cherchent aujourd’hui à être considérés comme des chefs d’entreprise à part entière. Avec cette convention, les aptitudes professionnelles pourront être adossées au Cnam.  C’est bien pour cette raison que le Titre entrepreneur de petite entreprise (TEPE) va leur permettre de compléter leur apprentissage par une formation à la gestion et au management. Ce TEPE est proposé par les universités régionales des métiers de l’artisanat (Urma), bien entendu en complément de la formation à un métier spécifique. Plus d’un millier de personnes ont déjà suivi ce double cursus.

Autre objectif majeur de ce partenariat : la mise en avant de la licence professionnelle des métiers de l’entrepreneuriat : « Parcours manager et développer une entreprise artisanale ». À titre d’exemple, avec cette convention, un ébéniste titulaire d’un brevet technique des métiers supérieurs (BTMS - bac +2) peut, par exemple poursuivre ses études en suivant cette licence professionnelle (bac +3).