Comment l'entreprise devient-elle cessible ?

Le dernier baromètre de la transmission de PME en France, qui a été élaboré par Epsilon Research pour le compte du CNCFA (syndicat des professionnels du conseil en fusion, cession, acquisition et financement d’entreprise), outre des données chiffées, livre différentes analyses sur la cession-transmission en France.

L’une des problématiques identifiées est la nécessaire transformation que doit mener une cible qu’elle soit en phase de transmission ou dont la cession a récemment été réalisée. « Les sociétés qui sont en phase de transmission ne feront pas le même métier dans 5 ou 10 ans. Il va leur falloir repenser leur activité dans un certain nombre de domaines : leur outil industriel, leur organisation managériale, leur accès à la technologie, leur mode de commerce, etc. Celles qui n’auront pas pris le chemin de la transformation resteront sur le bord de la route », explique Olivier Millet, président de l’Afic.

Comme le soulignent les auteurs de ce baromètre, les entreprises qui ne s’engagent pas dans cette transformation auront besoin d’un accompagnement en profondeur pour préparer leur transmission. Il est aussi clair qu’un repreneur doit impérativement développer la cible qu’il vient de racheter, ne serait-ce que pour pouvoir rembourser les échéances de sa dette d’acquisition. Et il sera beaucoup plus simple pour lui de mener correctement son plan de développement si les bases d’une transformation ont été posées par le vendeur, notamment sur le plan de la digitalisation.